[:fr]Sur un plan théorique la méthode de réalignement de JM O’dru s’appuie sur une conception similaire du rachis que la Chiropraxie (inventée par David Daniel Palmer en 1895 aux USA), à savoir que leur champ d’action est uniquement centré sur la colonne vertébrale et qu’elles visent toutes deux à résorber les subluxations vertébrales qu’elles estiment responsables d’une majorité de pathologies. L’osthéopathie (fondée par le Dr Abraham Steel en 1855 aux USA également), quant à elle, n’est pas axée proprement dit sur la colonne vertébrale. Elle étend sa technique de soins sur l’ensemble du corps, dans lequel s’inclue le rachis. Cette méthode s’associait également à l’origine, à une conception holistique de l’être humain (d’où la grande diversité de pratiques aujourd’hui regroupées sous le nom d’Osthéopathie) et tend à agir aussi bien sur l’osseux que les tissus mous, à savoir, bassin, colonne, organes, articulations…
Toutefois il existe plusieurs différences entre la méthode O’dru et ces deux méthodes américaines ( dont l’approche du rachis, l’établissement du diagnostic, la priorité accordée au nerf …etc…) mais nous en retiendrons principalement deux essentielles qui sont :
1/. La différence d’action et de champ de traitement vertébral
En général le geste des chiropracteurs et ostéopathes est limité au traitement de la zone rachidienne coupable (déblocage d’une zone vertébrale) alors que la technique de JM O’dru permet non seulement la rectification précise de la subluxation mais également une complète rectification anatomique du rachis (rectification de l’alignement vertébral dans son ensemble) qui permet une plus ample régénération nerveuse.
2/. La différence de pratique gestuelle
Contrairement à une majorité de méthodes le Réalignement est une technique AXIALE :
- Aucune torsion n’est pratiquée pour mobiliser le rachis et rétablir l’alignement.
- Aucune des normes de manipulations relatives au déplacement vertébral, connues à ce jour ne peut lui être imposé.
Le geste de réalignement est sans danger et ne peut en aucun cas engendrer de compression médullaire ou créer un quelconque dommage sur le rachis (comme cela a été constaté et vérifié en Neurologie dès 1982).
Son action comme nous l’avons déjà indiqué plus haut, reste exclusivement axiale, (de chaque côté du rachis) et consiste en une série d’impulsions de précision exercées au niveau des gouttières vertébrales dans le but de rectifier chaque erreur de positionnement.
Cette technique permet de recréer l’espace intervertébral et d’agir sur différents déplacements vertébraux et ce, sans aucun risque.[:]